Dans la série des plantes que l’on peut trouver localement, je vous présente l’Onagre. Originaire d’Amérique du Nord, elle s’est acclimatée dans de nombreuses régions tempérées du globe. Chez nous, autour du bassin d’Arcachon, on la trouve souvent au bord des routes et des chemins car elle affectionne particulièrement les sols sablonneux.
Facilement reconnaissable à la période de floraison de juin à septembre, elle possède de grandes fleurs jaunes à quatre pétales qui prennent place au sommet d’une grande tige mesurant généralement de 50cm à 1m50.
A maturité, son fruit contient de petites graines noires dont on peut extraire l’huile d’onagre. Celle-ci possède de nombreuses vertus et peut être utilisée aussi bien en interne qu’en externe.
En utilisation interne, par voie orale, l’huile d’onagre est reconnue pour être bénéfique en cas de troubles menstruels ainsi que pour soulager les désagréments de la ménopause. Elle est aussi indiquée en prévention des troubles cardio-vasculaires. On la trouve le plus souvent sous forme de gélules.
En externe, elle permet de calmer les inflammations de la peau telles que le psoriasis ou l’eczéma. Sa composition la rend calmante et très hydratante pour la peau.
Sous forme d’infusion préparée avec les tiges et les feuilles, elle permet de réduire les troubles digestifs ainsi que l’asthme et le rhume.
Petite anecdote : ses feuilles et racines bouillies ont un goût de jambon cuit, d’où son nom de jambon du jardinier ! A tester donc prochainement !
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